CONCLUSION GENERALE 

 

 

 

 

 

               Janvier 2001, un siècle mouvementé en matière d'urbanisme vient de s'achever pour Nancy. 

Mieux que toute autre ville de l'Est de la France, Nancy, aux visages multiples, est à l'image de la ville du vingtième siècle; mais, est -il seulement possible de distinguer, dans cette "mosaïque architecturale" la véritable identité de la ville contemporaine? 

Nancy vient de tourner une page dans son histoire: des expériences architecturales, urbanistiques, souvent menées par des architectes d'avant garde, comme Bernard Zehrfuss, sont le témoin d'une époque, qui plus est d'un état d'esprit. Même si certaines de ces entreprises ne s'avèrent pas toujours fructueuses, du moins comme l' attestent certains nancéiens, il en subsiste néanmoins, le fascinant portrait d'une ville ouverte à la modernité, sachant faire face aux nouveaux besoins de la société, et s'y préparer en matière d'urbanisme. En cela, Nancy apparaît presque idéale, elle donne aux yeux de tous un splendide ouvrage d'architecture, grandeur nature. 

Aujourd' hui, l'évolution urbanistique de Nancy, est liée aux caractéristiques de la ville existante, avec d'ailleurs une vision qualitative et plus modeste qu'avant. De ce fait les politiques urbanistiques actuelles s'orientent vers l'utilisation organisée d'espaces délaissés, comme le quartier Meurthe - Canal, ayant susciter de vastes polémiques, et  qui maintenant, peu à peu, se rattache au centre ville de Nancy.

Quand au fameux tramway, il permet une nouvelle gestion de la ville existante. En effet, l'espace publique est totalement lié à l'équipement collectif; ce qui n'est possible que par le fait que le tram possède son site propre, à l'inverse de la voiture particulière. Le tram est donc représentatif de la collectivité du point de vue urbain et social. Il permet aussi de rendre "normal" la mobilité urbaine, et que cela ne soit plus simplement d'ordre professionnel, mais soit un choix individuel. Enfin, le tram permet de créer une continuité urbaine dans Nancy, et devrait limiter l'urbanisation surtout en périphérie; ceci évitant une mauvaise gestion possible, d'un espace périphérique éloigné; évitant tout autant que le coût d'éloignement du centre soit à la charge du contribuable. Le tram permet donc une nouvelle organisation de Nancy, plus simple et plus cohérente.

 

             La fin d' une ère vient donc peut-être de sonner pour Nancy, tandis que la perspective alignée des "batailles" des tours du centre-ville, semble encore clamer le rayonnement et la splendeur d'une cité, jadis capitale d'un duché. Mais la tour Tiers, dont la construction fut lié à la politique nationale du pays, n'est elle pas symbolique d'un temps pas totalement révolu?

 

      

 

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